Evinç Doğan est titulaire d’un doctorat en gestion et développement du patrimoine culturel de l’IMT School for Advanced Studies de Lucques (Italie). Ses recherches portent sur le patrimoine industriel, l’inclusion sociale et la mémoire.
Énoncé du projet :
Stratégies intelligentes et durables pour un tourisme patrimonial inclusif à l’ère numérique
La recherche se concentre sur le processus de désindustrialisation dans la région de la Ruhr (Allemagne) à travers un ensemble de théories sociales. Cette perspective pourrait s’avérer déterminante pour comprendre le rôle des transformations et des médiations dans la formation de l’engagement des gens envers le patrimoine, transcendant les simples aspects représentationnels. Les efforts communautaires visent à inclure les perspectives défavorisées dans le récit industriel et à changer la culture historique, en luttant contre la nostalgie répandue du passé industriel. Il existe des histoires négligées liées aux aspects culturels, aux artistes amateurs, à la culture populaire et au grand art qui ont été soutenus par l’industrie minière du charbon dans la région. En outre, la représentation de la nature dans les représentations du paysage post-industriel est devenue centrale dans les nouvelles compréhensions de l’identité régionale. Cela suggère une évolution vers des récits moins représentés qui réconcilient des éléments apparemment contradictoires dans la création d’un espace post-industriel. Ainsi, la recherche vise à explorer les récits négligés des acteurs clés de l’histoire de la région en remettant en question le discours patrimonial autorisé (DPA). En résumé, s’écarter du récit patrimonial établi et adopter une méthode plus complète de représentation des histoires des mineurs, des migrants et des « autres » présente des implications éthiques, des contributions, des défis et des opportunités étroitement liés aux complexités de l’interprétation et de la représentation du patrimoine. L’évolution vers un discours patrimonial plus inclusif reconnaît l’importance des processus participatifs et de la création de sens, offrant une approche plus nuancée et inclusive du discours patrimonial.
