Julian Rioux est un étudiant en histoire qui terminera son baccalauréat à l’Université de la Saskatchewan au printemps 2025. Il est boursier du programme DePOT MA Fellowship 2025-2026 à Concordia, où il commencera ses études cet automne. Très attentif aux préoccupations actuelles dans sa ville natale d’Estevan, en Saskatchewan, concernant la fermeture prévue de l’industrie charbonnière, Julian s’est intéressé à d’autres cas de fermeture et s’intéresse depuis lors à l’histoire d’Uranium City et de ses environs. Il vit actuellement à Saskatoon avec sa compagne.

Énoncé du projet:

Quitter Eldorado : les réponses des populations autochtones à la désindustrialisation liée à l’uranium et à la récession des colons

L’exploitation minière de l’uranium et la mise hors service des installations qui s’en est suivie dans le nord de la Saskatchewan ont profondément marqué la région et ses habitants. L’essor de la demande en uranium après la guerre a entraîné un afflux de capitaux et de colons dans une région longtemps peuplée par diverses communautés autochtones. La demande en uranium a ensuite décliné, les filons se sont épuisés et les mines ont fermé, laissant les colons et les peuples autochtones au nord du lac Athabasca faire face aux conséquences. Des mines d’uranium ont été ouvertes dans d’autres parties du nord de la Saskatchewan, mais Uranium City, en Saskatchewan, offre un contexte unique pour étudier la réaction d’une communauté à la fermeture des mines. Avant l’ouverture des mines d’uranium en 1952, les communautés métisses, cries et dénées habitaient la rive nord du lac, mais elles sont peu mentionnées dans l’histoire du développement de l’uranium dans cette région. Cette thèse de maîtrise en histoire examinera les effets du colonialisme et de la désindustrialisation sur l’économie et les paysages d’Uranium City et des communautés environnantes après la fermeture des mines d’uranium à partir des années 1960, mais surtout après la fermeture de la mine Beaverlodge d’Eldorado en 1982. L’accent sera mis sur les expériences des travailleurs autochtones et des acteurs communautaires impliqués dans cette histoire, recueillies à l’aide de méthodes d’histoire orale.