Tim Strangleman est professeur de sociologie à la School of Social Policy, Sociology and Social Research (SSPSSR) de l’Université du Kent, à Canterbury. Après avoir été pendant cinq ans préposé à la signalisation dans le métro londonien, il a démissionné pour entreprendre des études de sciences humaines au Ruskin College d’Oxford, puis décrocher son diplôme et un doctorat à l’Université de Durham. Dr. Strangleman a mené des travaux de recherche et beaucoup écrit sur l’identité, la culture et le sens du travail, ainsi que sur les secteurs traditionnels déclinants – en particulier sur la désindustrialisation. Parmi ces secteurs en déclin, citons ceux du rail, du charbon, de la construction navale, ainsi que de la fabrication du papier et de la bière. Dans le cadre de ses travaux en tant que sociologue-historien, Dr. Strangleman met à profit l’histoire orale et utilise des méthodes et approches visuelles. Il publie des articles dans diverses revues. Il a à son actif trois ouvrages, parmi lesquels Work and Society: Sociological Approaches, Themes and Methods, coécrit avec Tracey Warren et paru chez Routledge en 2008, ainsi que Work Identity at the End of the Line? Privatisation and Culture Change in the UK Rail Industry, paru chez Palgrave en 2004. Son dernier ouvrage, Voices of Guinness: An Oral History of the Park Royal Brewery est paru en 2019 chez Oxford University Press. Dr. Strangleman a codirigé avec Christie Launius et Michele Fazio la publication de The Routledge International Handbook of Working-Class Studies, en 2020. Il a collaboré avec divers artistes, photographes et cinéastes au fil de sa carrière.
Courriel : t.strangleman@kent.ac.uk
Sites Web : kent.ac.uk/sspssr/staff/academic/strangleman.html
kent.academia.edu/TimStrangleman
M. Strangleman collabore régulièrement au blogue Working Class Perspectives : workingclassstudies.wordpress.com/.
Projet en cours :
Dr. Strangleman participe actuellement à un certain nombre de projets liés à son travail dans le cadre du projet DePOT. Il entreprend en ce moment une étude sur l’historiographie de la désindustrialisation. Basée sur une approche historique et comparative, cette étude vise à analyser la manière dont l’idée et le concept de désindustrialisation sont apparus dans le discours populaire et politique, et la perception de la désindustrialisation qui se dégage des rapports universitaires publiés au fil des décennies. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un autre, plus vaste et à plus long terme, portant sur l’étude conceptuelle et empirique de la notion de demi-vie de la désindustrialisation. Cette notion soulève un certain nombre de questions d’ordre historique et sociologique concernant le sens du travail et de l’industrie, la perte, le déclin, la nostalgie et l’attachement ressenti par les personnes, les collectivités et les sociétés.